DES RISQUES
SANITAIRES ÉLEVÉS
UN SUJET D’ORDRE
DE SANTÉ PUBLIQUE
D’après l’Union Internationale des Télécommunications, en 2017 on recensait 7,7 Milliards d’abonnements de téléphonie mobile dans le monde. Selon les estimations il y aura plus de 40 milliards d’objets connectés en 2020, qui généreront plus 40.000 milliards de Go.
Le bon sens nous incite à limiter notre usage quotidien.
Mais le fait d’être exposés, voir surexposés, en continue aux ondes électromagnétiques, joue gravement sur la santé.
Encore très controversé, ce sujet est certainement l’un des grands sujets d’ordre de santé publique qui doit être abordé !
On s’aperçoit depuis peu, d’une prise de conscience opérée par des organismes référents que cela soit le CIRC (OMS), l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, l’INRS, l’organisme de référence dans les domaines de la santé au travail et de la prévention des risques professionnels, l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) …
PRINCIPE DE PRÉCAUTION
Aujourd’hui nous nous devons d’adopter un principe de précaution face à cette pollution électromagnétique.
Désormais, l’EHS, l’électro-hyper-sensibilité doit être considérée comme une maladie émergente et tout porte à croire, qu’elle va très vite se développer et se propager.
Notons tout de même qu’en Suède, l’EHS est désormais considéré comme un handicap, en Angleterre une maladie mais le lien officiel avec les champs électromagnétiques n’est pas encore officiellement reconnu.
De nombreux chercheurs internationaux continuent ardemment leur recherche afin de répondre aux mieux aux millions d’êtres humains connectés. Une course contre la montre est lancée, puisque l’heure est au développement d’objets toujours plus connectés.
LES EFFETS SUR NOTRE SANTÉ
Les effets de la pollution électromagnétique (électrosmog) sont divers, et des inégalités subsistent quant à la réaction de chaque individu.
Si les différents travaux scientifiques menés dans le monde n’ont pas assez de recul pour mettre en évidence les effets à long terme, ou mettre en corrélation les ondes et certains effets graves sur la santé, d’autres études en revanche pointent des troubles des fonctions cognitives tels que les maux de tête, l’anxiété, le déficit de l’attention, les insomnies… autant de signes d’un déséquilibre de l’organisme dû à la pollution ambiante.
On note cependant, la mise en évidence d’un risque accru de leucémie chez les enfants vivant à proximité de lignes à haute tension, le CIRC (OMS) ayant classé groupe B, les champs électromagnétiques très basses fréquences (inférieur à 100 kHz) notifiant ainsi « peut être cancérogènes pour l’homme ».
En 2011, le CIRC a également classé dans le même groupe B, les champs électromagnétiques radiofréquences comme pouvant-être « cancérogènes pour l’homme ».
Effectivement des études épidémiologiques indiquaient, un risque accru de gliome (cancer malin du cerveau) associé à l’utilisation de téléphone sans fil.
Selon certains seuils établis, et selon l’individu, les champs électromagnétiques ont donc des conséquences directes sur la santé. On note également qu’ils peuvent engendrer des dysfonctionnements sur des dispositifs médicaux actifs implantés ou non (ex : les pacemakers, pompes à insuline…).
Nous devons désormais attendre la publication des prochaines recherches sur le sujet, afin de mieux appréhender notre monde connecté et notre santé.
L’OMS CLASSE LES ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES COMME «POTENTIELLEMENT CANCÉRIGÈNES POUR L’HOMME».